RÉALISATIONS
PROJETS
Depuis sa création, le Comité ZIP des Seigneuries a initié et participé à plusieurs projets en lien avec les six enjeux autour desquels tourne son Plan d’action et de réhabilitation écologique (PARE). Pour en savoir plus sur un projet, cliquez sur celui de votre choix.
SENSIBILISATION ET MISE EN VALEUR – 14 projets
Nettoyage au parc de la Commune à Varennes (2014-2015)
Grand nettoyage des rives du fleuve à Varennes 2014 et 2015 Parc de la Commune, Varennes, 19 septembre 2015 Une communauté en action! Soucieux de maintenir l’intégrité faunique, floristique, récréative et esthétique du Parc de la Commune, la Ville de Varennes...
Projet de navette fluviale entre les villes de Contrecœur et de Lavaltrie
Le projet consiste à offrir un service de navette fluviale animée entre les municipalités de Contrecœur et de Lavaltrie durant les périodes estivales.
La route bleue
Une route bleue est une voie navigable sur le Saint-Laurent développée pour les petites embarcations à faible tirant d’eau comme le kayak de mer. Il s’agit d’un réseau de sites d’arrêts cartographié. Ces sites répondent à plusieurs usages : mise à l’eau, aires de...
CONCERTATION – 3 projets
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RESTAURATION ET AMÉNAGEMENT – 10 projets
Plantation d’un espace vert à Repentigny (2015)
Samedi le 4 octobre dernier, nous étions présents à la plantation donnant le coup d’envoi du projet « Plantation rythmée sur la Dame » aux côtés de Judtih Tardif, chef horticole pour la Ville de Repentigny et initiatrice du projet…
Aménagement de la presqu’ile de Lavaltrie (2015)
Pour compenser la destruction d’un milieu humide, la Ville de Lavaltrie s’est engagée en 2013 à aménager la presqu’île bordant le fleuve pour la renaturaliser et modifier son zonage afin d’en faire un territoire voué à la conservation.
Renaturalisation des rives de la rivière St-Charles à Varennes (2015)
Renaturalisation des rives de la rivière St-Charles à Varennes Projet Eau bleue/RBC Un pas de plus pour une meilleure qualité de l’eau du fleuve St-Laurent! Grâce à une subvention du projet Eau bleue de la RBC, le Comité ZIP des Seigneuries a...
ACQUISITION DE CONNAISSANCES – 8 projets
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PARE
Le Plan d’action et de réhabilitation écologique (PARE)
Le nouveau Plan d’action et de réhabilitation écologique (PARE) est disponible
Le PARE se veut avant tout un plan d’action évolutif pour diriger les actions sur le territoire en priorisant les préoccupations des communautés riveraines concernées. La participation et la concertation des intervenants et des gens soucieux de l’environnement et de la conservation de NOTRE FLEUVE seront garants de notre succès. Il s’agit là d’un projet de société, à nous de voir à ce que les valeurs et les richesses de notre grand fleuve soient à nouveau reconnues et appréciées.
Le nouveau PARE comporte 3 grands enjeux: La qualité des habitats, la qualité de l’eau, ainsi que l’accès et la mise en valeur du fleuve.
Le Plan d’action et de réhabilitation écologique (PARE) – Version précédente
La version précédente du PARE contenait 22 priorités d’actions, regroupées sous six enjeux :
1 Assainissement des eaux usées de la Ville de Montréal
2 Établissement d'un corridor récréotouristique lié au fleuve
Établissement d’un corridor récréotouristique lié au fleuve
Le fleuve présente en plusieurs endroits des sites d’intérêt faunique et récréotouristique. Quelques parcs et ouvertures sur le fleuve (ex. : quais) se retrouvent sur le territoire de la ZIP. Par contre, certains se sont détériorés avec le temps. Ils demandent une restauration ou un réaménagement afin de permettre aux citoyens et usagers de se réapproprier le fleuve et de reprendre leurs activités.
Le gouvernement provincial, par sa Politique nationale de l’eau, tient à favoriser les activités récréotouristiques liés à l’eau. L’engagement 52 suggère l’élaboration d’un programme d’aide aux municipalités et aux organismes du milieu afin de développer un réseau d’accès publics au Saint-Laurent ainsi qu’aux plans et cours d’eau du Québec. De plus, on retrouve à l’intérieur des pistes d’action de la gestion intégrée du Saint-Laurent, un réel intérêt du gouvernement du Québec. En fait, parmi les actions envisagées, le gouvernement voudrait élaborer et mettre en œuvre un plan gouvernemental pour l’établissement d’un réseau de sites d’accès public.
Parmi les solutions envisagées, on retrouve l’intégration des sites d’intérêt faunique, touristique et culturel au projet de route verte, la multiplication des haltes nature avec des fenêtres sur le fleuve et le réaménagement des accès (quais) et haltes nature (parcs et promenades) existants.
3 Intégration et vulgarisation des connaissances scientifiques sur le Saint-Laurent
Intégration et vulgarisation des connaissances scientifiques sur le Saint-Laurent
Parmi les priorités retenues lors de la consultation publique de la ZIP des Seigneuries, la nécessité de rendre les connaissances scientifiques accessibles à la population a nettement été favorisée. Ces dernières concernent autant la richesse du milieu que les problématiques qui s’y retrouvent. D’abondantes données scientifiques pour le secteur existent, mais elles sont peu diffusées auprès du grand public. Face à la fragilité écologique de certains milieux, la sensibilisation est nécessaire afin d’amener les citoyens à poser des gestes concrets pour la protection et la restauration de ces habitats.
Le territoire possède des parcs et ouvertures sur le fleuve qui ne demandent qu’à être exploités. Ainsi, à part le centre d’interprétation des Tourbières-de-Lanoraie, il n’existe aucun centre spécialisé dans la vulgarisation des connaissances liées à l’écosystème du Saint-Laurent sur le territoire.
Parmi les solutions envisagées, se trouvent un programme d’activités de sensibilisation et d’éducation sur le fleuve Saint-Laurent, l’élaboration d’un guide des bonnes pratiques de propriétaires riverains du fleuve Saint- Laurent et des projets éducatifs mis en place dans certaines écoles tels que «J’adopte un cours d’eau» et le Réseau d’observation des poissons d’eau douce.
4 Protection et restauration écologique des milieux naturels
Protection et restauration écologique des milieux naturels
Les pressions exercées sur les milieux naturels se font sentir malgré une conscientisation grandissante de la nécessité de les conserver. Situé à proximité de Montréal, le territoire du Comité ZIP des Seigneuries n’échappe pas à cette réalité. En outre, 80% des milieux humides du secteur (à l’exception des tourbières de Lanoraie) se trouvent sur les îles ou en bordure de celles-ci. Dans l’ensemble du territoire du Comité ZIP des Seigneuries, les îles constituent, avec les milieux humides qui les entourent, l’essentiel des milieux naturels d’importance associés au fleuve. Ces habitats abritent une faune et une flore diversifiées. Les milieux humides (herbiers aquatiques, marais, prairies humides, marécages) occupent plus de 2000 hectares du territoire du Comité ZIP des Seigneuries. Cependant, on estime à quelque 500 hectares les pertes d’habitats dans les milieux humides entre 1945 et 1984. Des 70 îles qui composent le territoire de la ZIP des Seigneuries, près des trois quarts sont protégés parce qu’elles appartiennent soit au gouvernement fédéral ou provincial, soit à des organismes de conservation comme Conservation de la nature Canada, Protection des oiseaux du Québec ou Canards Illimités Canada. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) assure la protection légale de 415 hectares de terrains formant la réserve écologique des Tourbières-de-Lanoraie. Ceci représente environ 6% des 6 600 hectares de l’ensemble des tourbières. La Société pour la conservation de la tourbière de Lanoraie (SCTL), propriétaire de plus de 300 hectares de terrains, principalement dans le périmètre de la réserve écologique, assure la protection d’une superficie supplémentaire au sein de ce territoire. Un bilan global de l’état du réseau des tourbières réalisé par le MDDEFP durant l’été 2002 a répertorié que des pertes d’habitats de 1 304 hectares avaient été subies dans les tourbières entre 1979 et 2002.
Le batillage causé par les navires commerciaux a une incidence significative sur les rives lorsque les navires circulent à moins de 800 m de celles-ci. La navigation commerciale causerait près de 60% du batillage. Pour l’ensemble des îles du secteur, 70% des rives y sont érodées et, dans certains cas, l’érosion y est très forte. Sur les rives nord et sud, les deux tiers des rives (îles exclues) ont été modifiées entre autres par enrochement afin de les stabiliser. Cette technique, qui est relativement efficace pour contrer l’érosion, n’est pas sans conséquences sur les milieux riverains quant à leurs qualités écologiques.
5 Restauration des habitats naturels de la zone industrielle de Contrecoeur
Restauration des habitats naturels de la zone industrielle de Contrecoeur
La perte d’usages occasionnée, au fil des années, par les activités industrielles a mené à une détérioration des relations entre les communautés industrielle et des citoyenne. Lorsque les principaux intéressés ne perçoivent plus les moyens de remédier à la situation, il est difficile d’envisager une amélioration des conditions du fleuve. Rien actuellement ne laisse présager que cette situation pourrait se modifier. Les données recueillies par le Comité ZIP des Seigneuries, de même que celles retrouvées dans le bilan régional Varennes-Contrecœur produit par le Centre Saint-Laurent, ne permettent pas de parvenir à un jugement éclairé quant à la toxicité des sédiments et à la qualité de l’eau aux abords de cette zone. Il en est de même concernant l’impact possible sur la santé humaine et sur celle de la faune et de la flore aquatiques. Nous ne pouvons pas non plus prédire l’impact d’une décontamination ou d’un nettoyage du secteur, qui remettrait en circulation des sédiments potentiellement toxiques et modifierait l’habitat, sur la faune.
Parmi les solutions envisagées figure la création d’une table de concertation intégrant les industries, citoyens et autres organismes intéressés par la démarche.
À la lumière des commentaires émis par les citoyens et citoyennes ayant participé aux forums citoyens en 2008, cet enjeu, quoique important, ne semble plus prioritaire en raison des améliorations survenues au courant des dernières années. De plus, certains participants ont souhaité voir s’étendre l’enjeu sur l’ensemble du territoire couvert par la ZIP des Seigneuries, et ce notamment afin d’éviter de cibler des industries en particulier ce qui pourrait permettre d’améliorer les relations entre les industriels et la population.
Dans le même ordre d’idée, les communautés riveraines ont dénoté l’importance d’établir des tables de concertation et de développer des mesures de valorisation des efforts déployés pour améliorer la situation. Elles souhaitent aussi être davantage informées sur la problématique et que des contacts soient établis entre les organismes environnementaux et les entreprises afin de les sensibiliser à l’importance de protéger la qualité de l’environnement. Finalement, les citoyens ont soulevé l’intérêt de mettre en place et de soutenir des projets concrets de restauration et de compensation.
Dans ce dossier, le Comité ZIP des Seigneuries est voué à jouer un rôle de médiateur et de diffuseur d’information. De plus, les communautés riveraines souhaitent que la ZIP des Seigneuries développe, en partenariat avec les industriels, des projets concrets de restauration.
6 Amélioration des pratiques agricoles
Amélioration des pratiques agricoles
Le territoire d’intervention de la ZIP des Seigneuries est essentiellement rural, avec une prépondérance de la vocation agricole. La superficie zonée « agricole permanent » couvre 72% du territoire (362 km2). Les municipalités de Lanoraie, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, et de Varennes, sur la rive sud, comptent les superficies les plus importantes du territoire zoné « agricole », totalisant 47% des terres agricoles du territoire d’intervention de la ZIP. Les principales cultures sont les céréales, les fourrages et la pomme de terre. Les plus grandes îles servent au pâturage et à des cultures variées : fraises, maïs, soja et autres céréales. La production porcine est l’un des plus importants secteurs de l’activité agricole sur le territoire du bassin versant de la rivière L’Assomption, tant par ses retombées économiques que par la superficie du territoire qu’elle occupe.
Les méthodes de production actuelles soulèvent toutefois de plus en plus l’inquiétude des populations, qu’elles soient exposées directement ou indirectement aux inconvénients de ce type de production, notamment à cause de la dégradation des terres qui l’accompagne et de ses effets sur la qualité de l’eau. Les pratiques agricoles entraînent notamment une hausse des apports en phosphore, pesticides et sédiments dans les cours d’eau. Les bandes riveraines en milieu agricole sont souvent absentes ou non conformes à la réglementation. Celles-ci peuvent jouer un rôle majeur pour l’amélioration de la qualité de l’eau en milieu agricole en stabilisant les rives des ruisseaux, en filtrant l’eau de ruissellement et en retenant nutriments, polluants et sédiments avant qu’ils n’atteignent le cours d’eau. Les bandes riveraines en milieux agricoles constituent de plus un brise-vent naturel contribuant à la création d’un microclimat (gain de 1 à 2 degrés Celsius) dans la zone protégée, en plus de constituer des habitats fauniques nécessaires au maintien de la biodiversité.
La Corporation de l’Aménagement de la Rivière l’Assomption (CARA) est reconnue en tant qu’organisation de bassin versant responsable de celui de la rivière L’Assomption tandis que sur la rive sud, le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) se charge de l’élaboration et de l’application du PDE pour la rivière Richelieu et son bassin versant.
Les solutions envisagées passent par le soutien des initiatives et la démonstration des bonnes pratiques agricoles. Par exemple, des projets pilotes ou des sites de bandes riveraines conformes ou une subvention pour la restauration de bandes riveraines pourraient être mis en place.
TCR HSLGM
Table de concertation régionale, Haut-Saint-Laurent – Grand Montréal (TCR HSLGM)
Le Comité ZIP des Seigneuries est fier de faire partie du comité de coordination de la Table de concertation régionale Haut-Saint-Laurent Grand Montréal (TCR HSLGM), en partenariat avec le comité ZIP du Haut-Saint-Laurent et le comité ZIP Jacques-Cartier.
Annoncée le 5 décembre 2014 par le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, la création de la TCR permettra d’assurer dans la région du Haut-Saint-Laurent et du Grand Montréal la présence d’un processus de concertation qui regroupera les milieux municipaux, économiques, communautaires, et autochtones. De plus, la démarche favorisera la collaboration avec les Organismes de bassin versant, responsables de la gestion intégrée de l’eau sur les bassins versants du territoire. Les activités de la TCR sont supportées par un financement provincial s’inscrivant dans le cadre du Plan d’action Saint-Laurent 2011- 2026.
Pour plus de détails sur les activités, la mission et la composition de la TCR HSLGM, consultez la page suivante: https://zipseigneuries.com/tcrhslgm/
Conseil stratégique de la TCR HSLGM