RÉALISATIONS
Depuis sa création, le Comité ZIP des Seigneuries a initié et participé à plusieurs projets en lien avec les six enjeux autour desquels tourne son Plan d’action et de réhabilitation écologique (PARE). http://zipseigneuries.com/p-a-r-e/ Pour en savoir plus sur un projet, cliquez sur celui de votre choix.
Établissement d’un corridor récréotouristique lié au fleuve
Route bleue
Une route bleue est une voie navigable sur le Saint-Laurent développée pour les petites embarcations à faible tirant d’eau comme le kayak de mer. Il s’agit d’un réseau de sites d’arrêts cartographié. Ces sites répondent à plusieurs usages : mise à l’eau, aires de repos, arrêts d’urgence. Le développement d’une route bleue vise à rendre le fleuve plus accessible aux petites embarcations grâce au développement d’outils d’informations (Guide bleu et cartes). On retrouve deux routes bleues sur le territoire du Comité ZIP des Seigneuries : la Route bleue des voyageurs (tronçon De fleuve en vigne) et la Route bleue du Grand Montréal (tronçon Rive-Sud).
Les routes bleues visent à mettre en valeur le Saint-Laurent et l’amélioration de son accessibilité, prévenir la détérioration des milieux naturels en les protégeant d’une utilisation intensive et désordonnée, favoriser les relations harmonieuses entre les usagers et les propriétaires riverains, favoriser la sécurité des usagers et générer une nouvelle source de visibilité et de retombées économiques pour l’industrie récréotouristique.
L’élaboration de ces tronçons a nécessité la réalisation d’études de faisabilité, de cartes de localisation, la négociation d’ententes et l’installation des aménagements. Toutes ces démarches ont pu être réalisées grâce à une collaboration de divers acteurs du milieu, parmi lesquels se trouvait le Comité ZIP des Seigneuries. En effet, nous avons participé à la cartographie, à la coordination, à la concertation et au rassemblement de données physiques et sur les écosystèmes.
Intégration et vulgarisation des connaissances scientifiques sur le Saint-Laurent
La ZICO de la Réserve-nationale-de-faune-des-îles-de-Contrecœur
ZICO de Contrecoeur
La ZICO de la Réserve-nationale-de-faune-des-îles-de-Contrecœur
La ZICO couvre la majeure partie de la Réserve-nationale-de-faune-des-Îles-de-Contrecœur. Cet archipel d’environ 20 km², composé de 29 îles, comprend un ensemble remarquable d’habitats pour la reproduction, l’alimentation et le repos de nombreuses espèces d’oiseaux.
Oiseaux :
Un site d’une grande diversité : plus de 80 espèces.
Le plus important site de nidification du canard chipeau dans la vallée du Saint-Laurent.
Un site important pour :
- Le petit garrot et le garrot à œil d’or : 2 % de la population totale du Saint-Laurent ;
- Le goéland à bec cerclé : plus de 1% de la population mondiale ;
- La nidification de la sauvagine.
Espèces protégées :
- 4 espèces en péril telles que le hibou des marais.
- 11 espèces menacées ou vulnérables telles que la sterne caspienne et l’hirondelle de rivage.
Habitats :
- Herbier aquatique et marais majoritairement submergés au printemps.
Dépliant
Cliquez sur l’image pour accéder au dépliant
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/20161213_Depliant_Contrecoeur_v5.pdf
Camouflage des caches : éviter le roseau commun
Le roseau commun, ou phragmite, est une plante extrêmement envahissante. Pour en apprendre plus sur cette plante, veuillez-vous référer à cette page.
http://zipseigneuries.com/controle-du-phragmite-projet-de-restauration-du-marais-de-lavaltrie/
Prisé par les chasseurs pour le camouflage des caches, cette pratique entraine de nombreux problèmes environnementaux. Le phragmite peut s’implanter rapidement et facilement dans un nouvel environnement grâce à un seul fragment. En coupant et en transportant les tiges sur leur bateau, les chasseurs entrainent la dispersion et la prolifération des plants dans des milieux non contaminés.
PROBLÉMATIQUES :
Le roseau commun entraine une perte d’habitat pour la faune notamment ceux utilisés par la sauvagine pour la reproduction. Les milieux humides sont des habitats affectionnés par le phragmite qui subissent d’importantes modifications, bouleversant la santé des écosystèmes.
QUOI FAIRE ?
- Utiliser d’autres plantes disponibles sur le terrain ou en magasin (foin, quenouille, palmier, bananier, etc.) plutôt que le phragmite
- Utiliser des matériaux synthétiques (duracover, shadowgrass, etc.)
Cache avec joncs
Cache avec Phragmites
Attention :
Même la coupe du panicule (panache) contenant les graines ne garantit pas la non-prolifération. Seule la non-utilisation est totalement efficace contre la dispersion.
Bateau à moteur : attention aux herbiers
Les herbiers aquatiques servent d’abris et de garde-manger pour beaucoup d’oiseaux et de poissons. Ce sont des milieux sensibles qui constituent un environnement fragile et vulnérable aux perturbations humaines. Ils sont importants pour la santé des écosystèmes. Cependant, plusieurs activités humaines peuvent avoir un impact important sur leur qualité. Par exemple, les vagues créées par les bateaux accentuent l’érosion des rives et la destruction des herbiers.
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/depliant-chevalier-final.pdf
Aussi, lors de la chasse, les herbiers sont souvent coupés pour ouvrir une fenêtre sur le milieu ou pour favoriser le passage des bateaux entrainant une modification de l’habitat.
PROBLÉMATIQUES :
- Destruction des habitats de reproduction, d’alevinage et d’alimentation des poissons.
- Diminution de la diversité animale.
QUOI FAIRE ?
- S’éloigner à plus de 100 mètres des rives.
- Réduire la vitesse de son embarcation à moins de 10 km/h lors du passage près des rives.
- Éviter les herbiers et s’ancrer à l’extérieur.
- S’installer dans les ouvertures naturelles plutôt que couper la végétation.
Embarcation ancrée loin des herbiers
Embarcation à plus de 100 mètres des rives
Motoneige et VHR : Contourner les îles l'hiver
En hiver, la glace permet aux motoneiges et aux véhicules hors route (VHR) de circuler sur un plus grand territoire. Cependant, le passage dans ces endroits sensibles a un impact négatif sur la faune et la flore.
PROBLÉMATIQUES :
- Destruction des habitats.
- Dérangement des oiseaux.
- Pollution des milieux sensibles.
- Transport de plantes exotiques envahissantes (PEE).
En passant avec les véhicules, des fragments de plantes peuvent être récoltés puis transportés et relâchés plus loin, entrainant la colonisation de nouveaux milieux. Les PEE ont d’importants impacts sur l’environnement. Tout d’abord, elles nuisent à la biodiversité en occupant massivement les milieux humides et réduisant l’espace pour les autres espèces. Elles ont un fort potentiel de colonisation, n’ayant souvent que peu de prédateurs et de compétiteurs, poussant plus rapidement et se reproduisant plus efficacement que les espèces végétales indigènes. Enfin, elles altèrent les fonctions écologiques des écosystèmes et les services écologiques associés (comme la biodiversité ou les lieux de reproduction de la faune).
QUOI FAIRE ?
- Vérifier le positionnement des îles pour s’assurer de les contourner.
- Respecter la signalisation et les chemins autorisés.
Pesées et projectiles : Éviter le plomb
Lors de la pratique de la chasse à la sauvagine sur l’eau ou de la pêche sportive, des pesées peuvent être utilisées. Dans le cas de la chasse, elles servent à maintenir les appelants à leur place tandis qu’à la pêche, elles sont utilisées sur les lignes à pêche. Ces pesées sont majoritairement constituées de plomb, car c’est un matériau abordable et facilement disponible. Cependant, ces activités entrainent un rejet de plomb dans le milieu aquatique, lors de la perte des pesées.
Un autre apport de plomb dans l’environnement se fait par les projectiles de chasse au gros gibier. Au Canada, depuis 1999, les balles en plomb sont interdites pour la chasse à la sauvagine, mais demeurent les projectiles les plus utilisés pour la chasse au gros gibier. Lors de l’impact de la balle, le plomb se fragmente dans le corps de l’animal (orignal ou chevreuil) et contamine les tissus. Les viscères, contaminés au plomb, laissés sur place par les chasseurs, peuvent être consommés par d’autres animaux tels que les oiseaux de proie et ainsi les empoisonner. Les balles perdues génèrent aussi du plomb dans l’environnement, car des fragments sont dispersés suite l’éclatement du projectile.
PROBLÉMATIQUES :
Le plomb des pesées et des projectiles n’est pas biodégradable restant biodisponible et donc accessible pour plusieurs décennies voir plus.
Directement, en les confondants avec du gravier ou des aliments, ou indirectement, en les ingérant avec de la nourriture tel que le maïs, les oiseaux avalent une quantité importante de métal. Le plomb est un métal lourd qui entraine de nombreux dérèglements chez la faune. Les systèmes nerveux et cardiovasculaire ainsi que le foie et le rein sont les principales cibles de ce métal.
Le plomb contenu dans une pesée de ligne à pêche peut représenter une dose fatale pour un oiseau qui l’ingérerait. Même si les concentrations en plomb sont rarement directement fatales, les oiseaux intoxiqués, même faiblement, peuvent avoir plusieurs problèmes : difficulté pour échapper aux prédateurs, aux chasseurs, aux collisions avec véhicules, s’orienter, voler, trouver et digérer sa nourriture, s’accoupler, bâtir un nid, pondre ou prendre soin de ses petits, etc.
Les oiseaux de proie sont très vulnérables à l’intoxication au plomb, car leur estomac est très acide et dissous rapidement le métal, l’envoyant dans leur sang.
QUOI FAIRE ?
- Utiliser des projectiles en cuivre
- Remplacer les pesées en plombs par des pesées en étain, en acier, en bismuth, en caoutchouc, en céramique ou en argile.
Bateaux à moteur : Optimiser sa vitesse
L’érosion des rives est un phénomène naturel. Elle peut être causée par les vagues de vent, la glace, le niveau d’eau ou encore la pente de la rive. Cependant, avec les activités humaines, cette érosion est grandement accentuée. En plus d’une perte de terrain, l’érosion des rives affecte la qualité de l’eau et la qualité des habitats avec le relâchement d’une quantité importante de sédiments et de nutriment (azote, phosphore) dans le cours d’eau.
PROBLÉMATIQUE :
Lors du déplacement des bateaux, la propulsion crée un déplacement d’énergie formant une vague résiduelle. Suivant la vitesse du bateau, la grosseur de la vague va varier et son impact sur l’environnement avec. Les trois catégories de vitesse suivantes engendrent des vagues de différentes ampleurs :
Vitesse de déplacement
C’est la vitesse qui crée le moins de vagues. Elle a lieu lorsque la proue du bateau lors du déplacement est dans l’eau.
Vitesse de transition
C’est la vitesse qui génère le plus de vagues et donc d’érosion des rives. Avec la prise de vitesse pour atteindre le planage, la proue s’élève faisant s’enfoncer la poupe créant ainsi de grosses vagues.
Vitesse de planage
Cette vitesse est atteinte lorsqu’une faible portion de la coque du bateau est en contact avec l’eau. Elle provoque moins de vague que la vitesse de transition, mais en génère plus qu’à la vitesse de déplacement. Certains bateaux ne peuvent pas atteindre la vitesse de planage, créant donc de grosses vagues en tout temps.
QUOI FAIRE :
- Apprendre à bien connaitre son bateau pour déterminer les paliers de ces trois vitesses
- À moins de 100 mètres des rives, rester en vitesse de déplacement (moins de 10 km/h)
- Considérer la taille du sillage produit lors de l’achat d’un nouveau bateau
- Balancer correctement les charges dans le bateau pour diminuer le temps passé en vitesse de transition
Déchets : Ramasser les cartouches vides
En tout temps, afin de laisser l’endroit propre et de qualité pour la faune et la flore, il faut ramasser ses déchets. Les cartouches vides peuvent être une source importante de pollution.
Le programme international ZICO
Ce programme vise à identifier, surveiller et protéger des sites essentiels pour les oiseaux et la biodiversité. On recense 12 000 ZICO à travers le monde, dont 96 au Québec.
Partenaires financiers
Intégration et vulgarisation des connaissances scientifiques sur le Saint-Laurent
Initiation à la pêche blanche
Initiation à la pêche blanche
Ces journées sur la glace permettent d’initier principalement les enfants de 9 à 12 ans à la pêche blanche. La journée de Pêche en herbe inclut une formation sur la pêche, la sécurité, la réglementation ainsi que sur l’habitat et la biologie du poisson suivie d’une activité de pêche supervisée. Avec l’autorisation du MFFP, chaque jeune recevra un certificat Pêche en herbe qui lui tiendra lieu de permis de pêche aux espèces autres que le saumon atlantique jusqu’à ce qu’il atteigne 18 ans. Les jeunes recevront également une brimbale afin de pouvoir retourner pêcher par la suite.
Pour le grand public, des trous et des brimbales sont à disposition afin de tester ce sport hivernal. Des pêcheurs sont sur place pour leur montrer les techniques et comment obtenir un bon succès de pêche. Les personnes intéressées peuvent aussi participer à la formation sur la pêche, la réglementation ainsi que sur l’habitat et la biologie du poisson.
Afin de valoriser les produits de pêche, une dégustation de poissons est proposée. Des informations sur la consommation de poissons sont aussi données. Enfin, un kiosque permet d’en apprendre plus sur l’état de santé du fleuve, la pêche sur glace dans le secteur et les moyens de protéger les richesses environnementales entourant Contrecœur.
Ces journée bénéficie d’un soutien financier du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) rendu possible grâce aux revenus issus de la vente des permis de chasse, de pêche et de piégeage au Québec. Pêche en herbe, initié par la Fondation de la faune du Québec, reçoit la collaboration du MFFP, et le soutien financier de son principal partenaire, Canadian Tire.
Initiation à la pêche blanche – Contrecoeur 2017
http://zipseigneuries.com/initiation-a-la-peche-blanche-contrecoeur2017/
Le comité ZIP des Seigneuries et l’Association de chasse et pêche de Contrecœur ont initié à la pêche sportive 88 jeunes filles et garçons le 19 février 2017 à Contrecœur. Malgré la présence de beaucoup d’eau sur la glace, l’activité a été un succès et les jeunes sont repartis avec le sourire.
Le grand public n’a pas été en reste. Des trous étaient à leur disposition pour essayer ce loisir hivernal et une coach en alimentation était présente pour leur faire déguster quatre espèces de poisson. Souvent boudé par le public, la barbotte en a surpris plus d’un. « Je n’avais jamais voulu en manger, mais c’est très bon. Je vais prendre la recette. » commente un goûteur conquis.
Les participants ont aussi pu en apprendre plus sur le Saint-Laurent grâce à un kiosque du comité ZIP. Entre-autre, ils ont pu découvrir que certaines îles de Contrecœur avaient un accès restreint et les bonnes pratiques à adopter pour protéger la santé des écosystèmes aquatiques.
La collaboration entre le comité ZIP des Seigneuries et l’Association chasse et pêche de Contrecœur depuis de nombreuses années permet de donner une expérience complète à l’ensemble des participants.
Facebook:
https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/1096867370443108
Pêche en herbe – 2016
http://zipseigneuries.com/peche-en-herbe/
http://zipseigneuries.com/peche-en-herbe-a-contrecoeur/
En collaboration avec l’Association de chasse et pêche de Contrecoeur, la ZIP des Seigneuries a participé pour une 2e année consécutive au tournoi de pêche en herbe. Lors de cette journée, les enfants étaient initiés à la pêche sur glace et se méritaient un permis de pêche valide jusqu’à 18 ans ainsi qu’une brimbale. La ZIP, par sa présence, informait les enfants sur les espèces de poisson en péril du fleuve ainsi que sur les réglements de pêche en vigueur. Plusieurs poissons ont été servis en dégustation soit le doré, la carpe fumée et l’omble chevalier fumé. La journée fut un franc succès!
Initiation à la pêche blanche – 2013 – 2014
http://www.zipseigneuries.com/initiation-a-la-peche-blanche-2013-2014/
Le comité ZIP des Seigneuries a organisé pour une deuxième année consécutive une activité d’initiation à la pêche sur glace, principalement pour les jeunes de 9 à 12 ans. L’activité se subdivise en trois volets : le volet jeunesse, le volet grand public et un volet adressé aux propriétaires de cabanes à pêche.
Volet jeunesse
À l’hiver 2013, les élèves d’un groupe de secondaire 1 de l’école secondaire de la Rive, située à Lavaltrie, ont passé la journée du 24 janvier à s’exercer à la pêche sur glace. Lors de cette journée, les élèves ont reçu une formation de base sur la pêche blanche. Cinq ateliers de 15 minutes chacun étaient présentés et avaient pour sujet : la sécurité sur la glace, les techniques de pêche, la règlementation, les habitats fauniques et la bonne conduite. Les ateliers de règlementation et d’habitats fauniques ont été dispensés par M. Luc Farly, assistant protection de la faune, tandis que les autres ateliers ont été dispensés par Mme Dominique Turgeon, biologiste. Chaque élève a reçu un permis de pêche valable jusqu’à 18 ans, une brimbale et un coffre à pêche rempli de leurres, hameçons, plomb et autres éléments utiles à la pêche blanche, gracieuseté de la Fondation de la faune du Québec. De plus, chaque élève a reçu trois documents produits par le MDDEFP portant entre autres sur la nouvelle règlementation sur la pêche au doré, sur l’état du chevalier cuivré et sur les différentes espèces de poissons au Québec. En plus de ces documents, le comité ZIP des Seigneuries a fourni de l’information sur les limites de prises, les limites de taille, les poissons appâts, la technique de remise à l’eau et la ressource halieutique du fleuve (pêche responsable). Vers l’heure du dîner, les élèves ont assisté à un cours de cuisine leur présentant deux recettes à base de poisson de la région. Mme Dominique Turgeon a préparé de l’effiloché de truite ainsi que des croquettes de poisson. Les recettes toutes simples ont été expliquées aux élèves et ces derniers ont pu y goûter.
À l’hiver 2014, une activité similaire s’est tenue le 24 janvier avec des jeunes de l’école primaire Jean-Chrysostôme-Chaussé, à Lavaltrie. Ils ont eu droit aux mêmes ateliers que leurs prédécesseurs, animés par les biologistes Marie-Kim Boucher et Léa Harvey. Deux membres de l’Association de pêche blanche de Lavaltrie étaient présents pour aider les jeunes, creuser les trous, surveiller les brimbales, etc. Les jeunes, en plus de recevoir une brimbale et un permis de pêche valide jusqu’à leurs 18 ans subventionnés par la Fondation de la faune du Québec, ont également reçu un coffret de pêche et une clé USB contenant la documentation résumant les informations transmises aux jeunes, des jeux, des fiches d’identification pour les poissons, etc.
Volet grand public
Le 26 janvier 2013, près de 40 brimbales étaient mise à la disposition des pêcheurs amateurs pour un essai de pêche blanche. Une vingtaine de trou avaient été creusés d’avance et près de 100 personnes étaient présentes au rendez-vous. Ces dernières ont eu droit à une formation de base sur les techniques de pêche et les règles de sécurité (épaisseur de la glace). De plus, chaque personne recevait les mêmes documents et pouvait assister aux mêmes ateliers auxquels avaient eu droit les élèves quelques jours plus tôt. Les ateliers de règlementation et d’habitats fauniques ont été dispensés par M. Luc Farly, assistant protection de la faune et M. Serge Brouillet, agent protection de la faune. Enfin, plusieurs ateliers de cuisine en continu étaient présentés dans la roulotte chauffée. Ces cours, animés par Mme Sonia Lizotte, nutritionniste, ont permis de présenter une recette effectuée avec trois espèces de poissons de la région, soit le doré, la perchaude et le saumon. Une activité similaire s’est tenue le 25 janvier 2014, à l’occasion de la 11e édition de la Féerie d’hiver de Lavaltrie.
La nouveauté de cette année était la collaboration avec l’Association de chasse et pêche de Contrecoeur pour leur tournoi de pêche du 9 février 2014. L’activité s’adressait aux jeunes de 9 à 12 ans, qui recevaient le matériel subventionné par la Fondation de la faune du Québec. Une cinquantaine de trous et brimbales étaient mis à la disposition et toute la famille était invitée à s’initier à la pêche blanche. Sur place, des bénévoles de l’Association de chasse et pêche de Contrecœur, deux agents de protection de la faune, l’équipe de la ZIP des Seigneuries et un de ses administrateurs bénévoles étaient disponible pour aider les jeunes, fournir de l’information sur le poisson et son habitat, la règlementation, etc. De plus, une dégustation était offerte par le comité ZIP des Seigneuries.
Volet propriétaires de cabanes à pêche
Le comité ZIP des Seigneuries a profité de la Féerie d’hiver de Lavaltrie et du tournoi de pêche à Contrecœur pour distribuer un questionnaire auprès des propriétaires de cabanes à pêche et leur poser certaines questions. Cette démarche visait à mieux connaître le profil des pêcheurs sur glace afin de mieux cibler leurs besoins. Les propriétaires ont également eu droit au feuillet produit par la ZIP des Seigneuries résumant les informations de base concernant la pêche sur glace. La distribution des questionnaires s’est faite avec l’aide de la ZIP Jacques-Cartier à Lavaltrie et celle du COVABAR à Contrecœur.
Féerie d’hiver de Lavaltrie 2013
À gauche: Ateliers de cuisine animés par Sonia Lizotte À droite: Pêche blanche à Lavaltrie.
J’adopte un cours d’eau
J’adopte un cours d’eau
Issu d’un partenariat entre le Groupe d’Éducation et d’Écosurveillance de l’eau (G3E) et la Biosphère d’Environnement Canada, le programme éducatif « J’adopte un cours d’eau » reprend les objectifs généraux de l’éducation relative à l’environnement et vise particulièrement à sensibiliser les jeunes à l’état de l’environnement en abordant le thème de l’eau et des écosystèmes aquatiques. Ce programme permet aux élèves d’acquérir des connaissances fondamentales et expérimentales sur la dynamique des écosystèmes aquatiques en plus de développer des aptitudes techniques favorisant l’éveil d’un intérêt pour l’environnement et les sciences. Les projets de recherche scientifique menés par les élèves permettent d’instaurer chez eux une attitude et des comportements responsables respectueux de l’environnement et de la société.
À l’aide d’un matériel scientifique simple d’utilisation et de documents pédagogiques, le programme « J’adopte un cours d’eau » permet aux élèves de 8 à 17 ans de participer activement à la gestion de l’eau et à l’amélioration de l’état de santé d’un cours d’eau situé près de leur école.
Volet Macroinvertébrés
Plusieurs écoles ont participé au programme. Pour accéder aux rapports d’activités découlant de leur participation, cliquez sur le nom de l’école.
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/source.pdf
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/carrousel.pdf
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/marguerite.pdf
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/roseraie.pdf
Volet Poissons
https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/751127988350383
J’adopte un cours d’eau, volet poissons
Le 23 septembre dernier, nous avons accompagné les élèves de secondaire 4 de l’Académie Antoine-Manseau qui ont étudié la communauté de poissons dans le fleuve à la Ville de Lavaltrie. Après avoir capturé des poissons à l’aide d’une senne, les élèves devaient identifier l’espèce, mesurer la taille et le poids et déterminer l’état de santé de leurs prises selon la présence de parasites, de lésions, de déformations ou de tumeurs. L’activité était encadrée par le professeur Stéphane Lavigne et la superviseure de laboratoires Chantal Bourque. Le programme, qui s’appelait autrefois le Réseau d’Observation des Poissons d’Eau Douce (ROPED), a été repris par le G3E – EWAG sous son programme « J’adopte un cours d’eau ».
Facebook:
https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/751127988350383
Pêche en herbe Estival
Pêche en herbe estival
Le programme Pêche en herbe.
Initié par la Fondation de la faune du Québec pour favoriser la relève à la pêche, ce programme reçoit la collaboration du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), et le soutien financier de son principal partenaire, Canadian Tire.
Avec l’autorisation du MFFP, chaque jeune recevra un certificat Pêche en herbe qui lui tiendra lieu de permis de pêche aux espèces autres que le saumon atlantique jusqu’à ce qu’il atteigne 18 ans. La Fondation de la faune remet également à chaque jeune une brochure éducative « Moi je pêche avec … Guliver ! » et un ensemble de pêche pour débutant.
La journée de Pêche en herbe inclut une formation sur la pêche, la sécurité, la réglementation ainsi que sur l’habitat et la biologie du poisson suivie d’une activité de pêche supervisée. Depuis sa création en 1997, le programme Pêche en herbe a permis d’initier plus de 220 000 jeunes.
Le comité ZIP des seigneuries organise, en partenariat avec le milieu, deux activités de pêche en herbe l’été.
Tournoi de pêche à Verchères
En collaboration avec la Maison de jeunes de Verchères, le Comité ZIP des Seigneuries initie à la pêche les jeunes de 9 à 17 ans. Sous forme de tournoi, les pêcheurs des 3 plus gros poissons (en poids) repartent avec de beaux prix grâce à la ville de Verchères. L’ensemble des participants se mérite un kit de pêche et un permis de pêche valide jusqu’à leur 18 ans.
2017
Le comité ZIP des Seigneuries et la Maison des jeunes de Verchères ont initié à la pêche sportive 30 jeunes filles et garçons le 4 juin 2017 au quai municipal. Cette activité permet aux jeunes de découvrir ce loisir et de repartir avec du matériel pour y retourner rapidement.
Cette journée a permis de donner la piqure de la pêche à plusieurs. Plusieurs poissons, comme un chevalier sp., un grand brochet et une doré jaune, ont été pêchés pour le plus grand bonheur de nos pêcheurs en herbe.
Félicitation à nos gagnants, qui se sont vu remettre une canne à pêche et un kit de remise à l’eau par M. le Maire de Verchères et Ophélie, notre chargée de projets.
2016
En 2016, 30 participants ont pu s’initier aux joies de la pêche et recevoir leur permis valide jusqu’à 18 ans. Plusieurs laquaiches argentées, crapets soleil et gobies à taches noires ont été pêchés..
Félicitation à l’ensemble des petits pêcheurs pour leurs prises et bravo aux gagnants.
Aussi, cette activité n’aurait pas été possible sans la contribution d’ ArcelorMittal, de la Fondation de la faune du Québec et le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Merci à eux et à l’ensemble des participants!.
Merci au Maire de la Ville de Verchères Alexandre Bélisle et à Louis-Philippe Péloquin d’ArcelorMittal pour avoir fait la remise des prix.
2015
En 2015, le tournoi de pêche s’est déroulé le 7 juin dernier au quai municipal pour inciter les jeunes à se rapprocher du fleuve Saint-Laurent et à découvrir le plaisir de pêcher! Visitez notre page Facebook pour toutes les photos!
https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/700849156711600
Pêche en herbe à Lavaltrie
Depuis maintenant 4 ans, le comité ZIP des seigneuries s’associe à la ville de Lavaltrie pour animer une activité de pêche en herbe dans le cadre de la Fête de la Pêche et de la Semaine du Saint-Laurent. Les jeunes de 6 à 12 ans peuvent participer chaque année.
2017
Le comité ZIP des seigneuries et la ville de Lavaltrie ont initié à la pêche sportive 80 jeunes filles et garçons le 3 juin 2017 au Parc Gérard-Lavallée. Cette activité permet aux jeunes de découvrir ce loisir et de repartir avec du matériel pour y retourner rapidement.
Cette journée a permis de donner la piqure de la pêche à plusieurs. Plusieurs poissons, comme un barbue de rivière, un achigan à petite bouche et une perchaude, ont été pêchés pour le plus grand bonheur de nos pêcheurs en herbe.
2016
Le comité ZIP des seigneuries et la ville de Lavaltrie ont initié à la pêche sportive 60 jeunes filles et garçons le 4 juin 2016 au Parc Gérard-Lavallée. Deux poissons ont été pêchés pour le plus grand bonheur de nos pêcheurs en herbe.
Cette journée, sous le grand soleil, a permis de donner la piqure de la pêche à plusieurs : « Je veux y retourner dès demain pour pouvoir pêcher plein de poissons » raconte un petit amateur. « C’était une super journée, je veux de nouveau pêcher » ajoute une petite fille.
2015
40 jeunes ont été initiés aux plaisirs de la pêche, ont reçu une formation sur la biologie des poissons et sont repartis avec une canne à pêche et un permis valide jusqu’à leurs 18 ans offerts par la Fondation de la Faune. L’activité fut un franc succès!
Merci à nos partenaires :
Kiosques
Kiosques
Le comité ZIP participe à différents festivals et activités afin de sensibiliser les citoyens aux enjeux entourant le Fleuve Saint-Laurent. Voici quelques participations :
Halte du Défi kayak 2015 au Parc des Pionners
http://zipseigneuries.com/index.php?id=219
Festival feu et glace à Repentigny
http://www.zipseigneuries.com/index.php?id=184
http://zipseigneuries.com/index.php?id=240
http://zipseigneuries.com/index.php?id=285
Halte du Défi Kayak 2015 au Parc des Pionniers
Le 13 août dernier, les 150 participants du Défi Kayak 2015 se sont arrêtés au parc des Pionniers, à Verchères. Ils ont parcouru le fleuve en kayak de Montréal à Québec en 4 jours au profit de Jeunes musiciens du monde. Voyez les photos de leur premier arrêt où nous avons tenu un kiosque d’information sur le fleuve Saint-Laurent sur notre page Facebook!
Festival feu et glaces de Repentigny
La ZIP des Seigneuries a participé au Festival Feu et Glace de Repentigny le 8 février dernier. Sa mission était de sensibiliser les gens aux diférentes espèces de poisson en péril retrouvées dans le Fleuve Saint-Laurent par l’intermédiaire d’un jeu de pêche magnétique. Malgré le froid et le vent, plusieurs familles ont tenté l’expérience!
Aqua Hacking
Le comité ZIP des seigneuries a participé à une rencontre Expert/Hackers du AquaHacking.
« Le Défi AquaHacking a pour objectif de mobiliser la communauté tech/Hacker et les experts de l’eau dans le but de développer des solutions technologiques fonctionnelles (mobilie, web ou autre) contribuant à résoudre des problématiques du fleuve. »
Nous avons présenté deux enjeux lors de cette rencontre :
– Traversée du chenal de navigation en toute sécurité
Vous pouvez voter pour ces enjeux en cliquant dessus !
Virée de Contrecoeur
Cette excursion en canot, kayak et rabaska est l’occasion idéale de passer du temps en plein air en famille et entre amis. Venez découvrir sous un nouvel angle le magnifique fleuve Saint-Laurent et l’archipel des îles de Contrecœur (Contrecoeur Touristique, 2017).
Pour cette première édition, le comité ZIP des Seigneuries s’est associé à la ville de Contrecoeur, GC aventure et plusieurs autres organismes pour réaliser cette activité de découverte des iles de Contrecoeur.
Sur le parcours d’environ deux heures, des panneaux d’interprétation ont été mis en place par la ZIP et de l’interprétation a été réalisée à partir d’un canot.
L’activité a reuni une vingtaine de participants qui malgré les nuages ont quand même vu quelques rayons de soleil.
Voyez les photos de cette belle activité :
Facebook:
https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/872081646255016:0
Conférences
Conférences
Le comité ZIP des seigneuries offre des conférences sur des thèmes reliés au Saint-Laurent sur l’ensemble de son territoire.
Voici nos dernières présentations :
- Conférence : Nos berges à protéger.
Le Comité ZIP des Seigneuries et la Corporation de l’aménagement de la rivière L’Assomption (CARA) vous en apprendront davantage sur le fleuve Saint-Laurent et la rivière L’Assomption qui marquent l’identité de la ville de Repentigny ainsi que sur l’importance des bandes riveraines qui remplissent plusieurs fonctions essentielles, que ce soit au niveau de la qualité de l’eau, de la stabilisation des berges ou de la nidification et de la reproduction des espèces.
Vous sortirez de cette rencontre mieux outillés et prêts à mettre en oeuvre de bonnes pratiques afin que vos bandes riveraines puissent remplir toutes leurs fonctions.
Plus de 175 personnes étaient présentes à la conférence et beaucoup de questions ont été posées. Ce fut un grand succès!
- Acquahacking : Présentation des enjeux du fleuve
Le comité ZIP des seigneuries a participé à une rencontre Expert/Hackers du AquaHacking.
« Le Défi AquaHacking a pour objectif de mobiliser la communauté tech/Hacker et les experts de l’eau dans le but de développer des solutions technologiques fonctionnelles (mobilie, web ou autre) contribuant à résoudre des problématiques du fleuve. »
Nous avons présenté deux enjeux lors de cette rencontre :
– Traversée du chenal de navigation en toute sécurité
Vous pouvez voter pour ces enjeux en cliquant dessus !
Protection et restauration écologique des milieux naturels
Plantation d'un espace vert à Repentigny (2015)
Plantation d’un espace vert à Repentigny
Samedi le 4 octobre dernier, nous étions présents à la plantation donnant le coup d’envoi du projet « Plantation rythmée sur la Dame » aux côtés de Judtih Tardif, chef horticole pour la Ville de Repentigny et initiatrice du projet,l’Association-Forestière Lanaudière, le club lion La Seigneurie, les jeunes de JBM – École Secondaire Jean-Baptiste-Meilleur et des citoyens engagés à l’entrée ouest de la Ville (intersection Notre-Dame/Notre-Dame-Deschamps). Il s’agissait de la première étape de ce projet d’embellissement urbain visant à créer des îlots de fraîcheur pour les usagers de la piste multifonctionnelle donnant accès au pont Le Gardeur, tout en favorisant la biodiversité en ville. Ces végétaux permettront aussi de contribuer à retenir les eaux de ruissellement et à améliorer la qualité de l’air. Le projet était réalisé dans le cadre du projet ÉcoConnexions du Canadian National Railway Company – De terre en air.
Facebook:
https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/755818601214655
Aménagement de la presqu'ile de Lavaltrie (2015)
Aménagement de la presqu’île de Lavaltrie
Pour compenser la destruction d’un milieu humide, la Ville de Lavaltrie s’est engagée en 2013 à aménager la presqu’île bordant le fleuve pour la renaturaliser et modifier son zonage afin d’en faire un territoire voué à la conservation. Le comité ZIP des Seigneuries a joué le rôle de coordination des travaux de planification et d’aménagement à réaliser, tissant le lien entre les différents partenaires du projet. La plantation a débuté en 2014 avec la collaboration bénévole des élèves du programme d’horticulture et environnement du cégep régional de Lanaudière à Joliette et le carrefour Jeunesse-Emploi de d’Autray-Joliette. C’est dans le cadre d’un cours d’aménagement des milieux naturels que les étudiants ont élaboré les plans choisissant soigneusement parmi les arbustes indigènes de leur production pour renaturaliser la presqu’île avec le défi de maintenir la vue sur le fleuve des quelques terrains voisins. L’effort s’est poursuivi en septembre 2015, où nous devions remanier le plan pour couvrir une superficie dix fois plus grande. La coopérative ÉcogesPro a planté près de 950 arbustes indigènes. Parmi ceux-ci, le rosier inerme, le rosier brillant, le cornouiller stolonifère et le sureau du Canada viendront embellir la presqu’île au fil des ans. Ce site, autrefois tondu, redeviendra un milieu humide naturel constituant un habitat de choix pour plusieurs oiseaux, amphibiens et petits mammifères.
Facebook: https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/747861782010337
Renaturalisation des rives de la rivière St-Charles à Varennes (2015)
Renaturalisation des rives de la rivière St-Charles à Varennes Projet Eau bleue/RBC
Un pas de plus pour une meilleure qualité de l’eau du fleuve St-Laurent!
Grâce à une subvention du projet Eau bleue de la RBC, le Comité ZIP des Seigneuries a orchestré, en collaboration avec la ville de Varennes, un projet de restauration des rives du fleuve St-Laurent et de la rivière St-Charles au parc de la Commune. Au total, près de 10 000 arbres et arbustes ont été plantés dans la portion du littoral et de la rive du fleuve et de la rivière St-Charles grâce à l’implication de l’équipe de la firme Natur’eau lac. Ces végétaux indigènes comme le saule de l’intérieur, la viorne lentago, le physocarpe à feuilles d’aubier et le cornouiller stolonifère ont d’abord été choisis pour leur fonction de stabilisateur de berges pour contrer l’érosion, mais aussi pour leur esthétisme et leurs petits fruits souvent attractifs pour les oiseaux. Ainsi, dans certains secteurs du parc de la Commune, le temps fera progresser ces végétaux non seulement pour prémunir les rives des effets de l’érosion, mais aussi pour former un petit oasis naturel pour la faune ailée.
Un panneau d’interprétation qui traite de l’érosion des berges a également été installé.
Ce projet s’est conclu en beauté par la corvée annuelle de nettoyage des berges en partenariat avec la ville de Varennes et le collège St-Paul.
Partenaires
Le comité ZIP des Seigneuries souhaite grandement remercier RBC Projet Eau bleue sans qui cette action n’aurait pas pu avoir lieu! Merci aussi à nos autres partenaires qui grâce à leur implication ont rendu le projet possible!
Nettoyage au parc de la Commune à Varennes (2014, 2015)
Nettoyage au parc de la communes à Varennes
Voici un apperçu des nettoyages effectués au parc de la communes de Varennes
2015, Grand nettoyage des rives du fleuve à Varennes
Samedi dernier, le 19 septembre 2015, nous étions au parc de la Commune à Varennes pour le Grand nettoyage des berges! Plus de 200 élèves, parents et professeurs du Collège Saint-Paul de Varennes étaient présents pour un avant-midi de nettoyage des rives du fleuve. L’activité, organisée avec la collaboration de la ville de Varennes- Hôtel de Ville, fut un franc succès!
Facebook : https://www.facebook.com/zipseigneuries/posts/750610921735423
2014, B.A. automnale au parc de la communes à Varennes
Soutien de la fondation TD des amis de l’environnement
Varennes, 27 septembre 2014
Sous un soleil des plus radieux de l’été Indien, près de 200 parents, professeures et élèves de secondaire 1 et 2 du collège St-Paul se sont réunis au parc de la commune pour faire leur B.A. automnale. Encouragés par leur dynamique professeur de science, Jean Dallaire, ces vaillants lurons ont méticuleusement nettoyé les abords du fleuve dans le parc. Les secondaires 2 ont redoublé d’efforts pour planter près de 80 arbres et arbustes matures. Ce travail bénévole s’est déployé en collaboration avec la ville de Varennes et le Comité Zip des Seigneuries grâce à un don de 2500$ de la fondation TD des amis de l’environnement. Ce programme encourage les actions bénévoles réunissant plusieurs partenaires pour des actions bénéfiques pour l’environnement en milieu urbain. Après l’effort la récompense, tous et chacun ont pu se régaler des hot-dogs offerts par le marché d’alimentation IGA extra de Varennes. On peut affirmer haut et fort que cette journée fut un franc succès où ardeur au travail, plaisir et plaisanterie ont fait bon ménage pour une collaboration des plus efficaces. La berge du fleuve Saint-Laurent, la Frayère Saint-Charles et le parc de la Commune constituent un patrimoine naturel précieux à toujours préserver.
Restauration de la frayère traditionnelle d’esturgeon jaune de la rivière Ouareau (2005-2006)
Restauration de la frayère traditionnelle de l’esturgeon jaune de la rivière Ouareau
Les esturgeons sont de véritables témoins du passé, car leurs origines remontent au Crétacé. Toutefois, depuis deux décennies, l’état de la population d’esturgeons jaunes (Acipenser fulvescens) du fleuve Saint-Laurent est devenu de plus en plus préoccupant. Ce poisson est particulièrement fragile en raison de l’âge moyen à l’atteinte de la maturité sexuelle, soit 15 ans pour les mâles et 24 ans pour les femelles. Le cycle reproducteur est également long, c’est-à-dire de 6 ans pour les femelles et de 2 ans pour les mâles (Fortin et al. 1992, Fortin et al. 2002). De plus, cette population est particulièrement affectée par le prélèvement intense des pêches commerciales, mais aussi par la dégradation de son habitat de reproduction. Le statut d’espèce susceptible d’être désignée comme menacée ou vulnérable lui a d’ailleurs été conféré en 1992 en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec (L.R.Q., chapitre E-12.01).
Depuis, des mesures réglementaires ont graduellement été mises en place pour réduire le prélèvement de cette espèce convoitée et de grande importance économique. Un quota de pêche commerciale de 200 tonnes a été imposé en 1999, puis successivement réduit à 80 tonnes en trois ans, soit une réduction de 20% du quota par année entre 2000 et 2002. Des efforts importants ont également été déployés par les agents de protection de la faune afin de réduire le braconnage. Dans le but de soutenir cet effort de rétablissement de l’espèce, la restauration des habitats de reproduction dans les principaux sites connus constitue donc une avenue prometteuse pour favoriser un meilleur recrutement de nouveaux individus. La population d’esturgeon jaune du fleuve Saint-Laurent ne compte qu’environ dix frayères pour assurer la pérennité de toute la population située entre le la Saint-Louis et Québec. Deux de ces frayères sont situées dans le bassin versant de la rivière L’Assomption, soit dans les rivières L’Assomption et Ouareau, respectivement sur le territoire des villes de Joliette et de Crabtree.
Frayère traditionnelle d’esturgeons jaunes de la rivière Ouareau et portion à restaurer.
La contribution du Comité ZIP des Seigneuries dans ce projet fut de réaliser la restauration de la frayère traditionnelle d’esturgeons jaunes. Le nettoyage de la frayère consistait à retirer, sur une épaisseur moyenne de 20 centimètres, les sédiments fins, tels que le sable et l’argile qui s’étaient déposés dans le lit de la frayère à la suite de deux glissements de terrains survenus en 1990. Ces sédiments nuisaient grandement à la maturation des larves d’esturgeons, car il était impossible pour elles de s’enfoncer assez profondément dans le substrat et ainsi se mettre à l’abri du courant. Les larves dérivaient avant d’avoir complété leur maturation, ce qui augmentait considérablement le taux de mortalité de celles-ci. Le retrait des sédiments fins de la frayère permettait alors d’augmenter le taux de survie des larves et ainsi d’aider la population d’esturgeon jaune du fleuve Saint-Laurent.
Couche de sédiments colmatant le substrat de fraie
Voici la méthode qui a été utilisée pour procéder à ce nettoyage. Tout d’abord, le substrat à nettoyer était dégagé à l’aide de pelles, puis était transporté dans des bacs, à l’aide de brouettes. Les bacs contenant du substrat brut étaient utilisés comme réserve pour permettre de dégager une plus grande surface de travail entre les sections nettoyées et encore à nettoyer.
À gauche: Pelletage de substrat. À droite: Équipe au travail!
Il y avait deux stations opérées par une pompe chacune. La première était composée d’un bac de substrat non-nettoyé, d’un système de pompage par «venturi» ainsi que de deux tamis superposés, de grosseur différentes (mailles de ¼ et de 1/8 de pouces), déposés sur une poubelle. Pour commencer, de l’eau était ajoutée dans ce bac, puis avec la pompe, on retirait l’eau et les particules fines (gravier, sable et argile) du substrat plus grossier. Le matériel pompé était ensuite filtré par les tamis superposés et la poubelle servait à récupérer les sédiments fins tout en laissant l’eau en sortir. La deuxième station de nettoyage était composée de deux tamis déposés sur une poubelle tout comme à la première station. Cependant, le substrat à nettoyer devait être déposé sur les tamis à l’aide d’une pelle, puis celui-ci était nettoyé avec l’eau qu’apportait la pompe.
À gauche: Station de pompage #1. À droite: Tamisage du substrat.
Les amas de sable et d’argile extraits étaient donc régulièrement vidés des poubelles, puis transportés à la rive à l’écart de la frayère dans la zone de dépôt. Finalement, le substrat nettoyé était placé dans les bacs de substrat net.
À gauche: Substrat retiré. À droite: Remodelage de la frayère.
Les roches étaient pelletées à nouveau dans la brouette pour être replacées au fur et à mesure que le nettoyage avançait pour reformer la frayère. Tout au long de la restauration de la frayère, une barrière de sédiments (toile géotextile) était placée en avant dans la rivière afin de retenir les sédiments mis en suspension dans l’eau par les travaux. Cette toile était retirée de la rivière à tous les jours afin de la nettoyer des sédiments qui s’y étaient accumulés. À la suite des travaux de restauration de la frayère, l’équipe a procédé à la stabilisation des sédiments. La zone de dépôt a été ensemencée, puis recouverte d’une toile d’Enkamat (toile perforée biodégradable).
À gauche: Frayère avant et après la restauration. À droite: Raclage du substrat retiré
Après 17 jours de travail intense sur le terrain, une superficie totale de 280 m2 fut complètement nettoyée. Environ 9,8 m3 de sable et d’argile (un camion de 10 roues) ont été retirés et stabilisés, ce qui représente environ 17,5% des 56 m3 du substrat nettoyé (six camions 10 roues). Ainsi, 47 m3 de roches ont été replacés pour reformer la frayère selon sa forme initiale. L’équipe du Comité ZIP des Seigneuries a donc pelleté manuelle l’équivalent de onze camions 10 roues.
Stabilisation du substrat retiré à l’aide d’Enkamat et de branches mortes
Suite à la restauration, l’équipe est retournée sur le terrain pour effectuer des suivis afin d’évaluer le taux de sédiments présents dans la frayère, ainsi que pour vérifier la stabilisation du sable extrait. De plus, 60 végétaux ont été plantés, soit 20 plants d’aulne crispé (Aulnus crispa) et 40 plants de cornouiller du Canada (Cornus stolonifera). La plantation a été effectuée autour et à l’intérieur de la zone de dépôt, ainsi que dans les endroits qui avaient été affectés par le piétinement lors des travaux. Un suivi a été fait dans les années subséquentes pour mesurer l’impact de ce nettoyage sur le taux de survie des larves d’esturgeons. Enfin, un autre suivi a été exécuté pour mesurer la quantité de sédiments s’étant accumulés dans la frayère restaurée.
Site de stabilisation après la plantation
Caractérisation et réhabilitation des bandes riveraines en bordure du fleuve Saint-Laurent à Repentigny (2011, 2012)
Caractérisation et réhabilitation des bandes riveraines en bordure du fleuve Saint-Laurent à Repentigny
Le projet de caractérisation et de réhabilitation écologique des bandes riveraines en bordure du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Repentigny a été élaboré afin de répondre à une problématique environnementale d’envergure : le déboisement des bandes riveraines en marge du fleuve Saint-Laurent. Les rives et les milieux humides adjacents au fleuve ont aussi subi les effets pervers du développement économique et de l’accroissement de la population. D’importantes superficies de rives ont été modifiées afin de faciliter le développement domiciliaire, l’accès aux ressources et de permettre le transport maritime et ce, particulièrement près des grands centres d’activités. Les rives représentent des milieux de transitions entre les écosystèmes aquatiques et terrestres. Elles sont donc amenées à jouer des rôles fondamentaux dans le maintien de l’équilibre des milieux aquatiques. La perturbation et la suppression d’importantes superficies de rives boisées sont susceptibles d’avoir des impacts notables sur la qualité de l’eau et par conséquent sur les espèces aquatiques.
D’importantes superficies de rives associées au fleuve sont encore aujourd’hui perturbées, notamment sur les tenures privées là où les législations ont le moins d’emprise. La problématique de la déforestation des rives sur les tenures privées tient au seul fait que les propriétaires riverains souhaitent voir le fleuve de leur bâtiment et pour se faire simplifient radicalement la bande riveraine boisée à une bande herbacée souvent mal adaptée aux conditions du milieu.
Le projet comporte deux objectifs principaux soit : sensibiliser les citoyens et citoyennes à l’importance de conserver et de réhabiliter les bandes riveraines en bordure des cours d’eau et améliorer la qualité de l’eau et des habitats fauniques du fleuve Saint-Laurent. Pour parvenir à atteindre ces objectifs, le projet a été divisé en plusieurs phases qui comportent chacune quelques volets distincts mais étroitement reliés. La première phase, qui a eu lieu en 2011 et 2012 comprenait trois volets. Le premier volet concernait la caractérisation des bandes riveraines et des milieux humides en bordure du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de la ville de Repentigny.
Le second volet prévoyait deux sessions d’information réunissant les riverains en plus de l’élaboration d’un guide pratique de protection des berges. Le volet 3 comprenait l’aménagement d’une bande riveraine modèle au parc de l’île Lebel à Repentigny ainsi que l’implantation de quatre panneaux informatifs abordant différents sujets reliés aux services rendus à la collectivité par les bandes riveraines ainsi qu’à la faune et la flore.
Une deuxième phase, qui comprendrait quatre volets, est en cours d’élaboration. Le premier volet concernerait la délimitation de la ligne des hautes eaux afin de permettre aux riverains de visualiser leur bande riveraine. Le second volet prévoirait la valorisation des espèces végétales indigènes pour la réhabilitation des bandes de protection riveraines. Le troisième volet viserait à soutenir les riverains dans leurs initiatives en matière de protection et de restauration de leur bande riveraine par l’aménagement de bandes riveraines chez des propriétaires riverains chez qui un tel aménagement aura des bénéfices quantifiables sur la faune. Le volet 4 prévoirait la production d’un guide à l’intention de la municipalité et des citoyens concernant l’utilisation du génie végétal dans la stabilisation des rives.
Un nettoyage, pour de meilleurs usages! (2006, 2008, 2009, 2010 et 2011)
Un nettoyage, pour de meilleurs usages!
Les milieux riverains recèlent une grande diversité d’habitats floristiques et fauniques. Ces milieux sont souvent le lieu d’une foule d’activités humaines qui engendrent différents types de perturbations. Le drainage urbain, le déboisement, le remblayage, les ouvrages de canalisation, la stabilisation des rives, la construction de murs de soutènement et d’infrastructures portuaires sont autant de travaux qui ont un impact sur l’état naturel des rives.
En plus de ces perturbations, plusieurs milieux riverains sont pollués. Cette pollution est en partie apportée par la crue des eaux au printemps, mais la majorité des déchets qui s’y trouvent ont été jetés par des citoyens. Certaines rives sont en piètre état, servant de mini dépotoirs pour quelques citoyens insouciants des impacts que leurs actions peuvent avoir sur les écosystèmes aquatiques ainsi que sur la qualité de l’eau.
C’est donc dans cette optique que le Comité ZIP des Seigneuries est passé à l’action en organisant plusieurs campagnes de nettoyage sur son territoire, qui couvre le tronçon fluvial entre Varennes et Contrecœur sur la rive sud du Saint-Laurent, et entre Repentigny et Lanoraie sur la rive nord. Pour y parvenir, nous avons compté sur l’appui et la participation des citoyens, des groupes communautaires et des villes et municipalités concernées.
Pour donner une idée des déchets récoltés et des quantités retrouvées, voici le bilan des journées de nettoyage qui ont eu lieu sur notre territoire en 2006:
Repentigny, parc Saint-Laurent
http://zipseigneuries.com/index.php?id=127
Lavaltrie, parc Gérard-Lavallé
http://zipseigneuries.com/index.php?id=128
http://zipseigneuries.com/lanoraie-parc-jean-bourdon/
http://zipseigneuries.com/varennes-parc-de-la-commune/
http://zipseigneuries.com/vercheres-parc-des-pionniers/
Contrecoeur, parc Cartier-Richard
http://zipseigneuries.com/contrecoeur-parc-cartier-richard/
Lors de ces journées de nettoyage, un dîner était offert sur place aux bénévoles. De plus, des sacs en coton réutilisable étaient remis aux bénévoles à la fin de la journée pour les remercier de leur participation.
Restauration de la frayère d’eau calme de Lavaltrie (2010-2015)
Restauration de la frayère d’eau calme de Lavaltrie
Le marais de Lavaltrie-Saint-Sulpice, dans la région de Lanaudière, compte parmi les frayères d’eaux calmes importantes du corridor fluvial entre Montréal et Berthierville. Plus de 40 espèces de poissons y ont d’ailleurs été répertoriées, dont la perchaude et le grand brochet. Au fil des années, ce marais a été touché par l’aménagement de chemins d’accès menant au fleuve, entravant ainsi la montée des eaux lors des crues printanières. La restauration de la libre circulation des poissons dans le marais s’avérait nécessaire pour rétablir la productivité de ce milieu et elle est devenue une des priorités régionales de la direction régionale de Lanaudière du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP; voir le rapport).
La restauration du marais est divisée en trois phases. La première consiste à rétablir la libre circulation des poissons, la deuxième, à restaurer le haut-fond situé en bordure du fleuve et la troisième, à restaurer la rive. Les travaux de la phase I ont eu lieu à l’hiver 2012 et consistaient à retirer une partie des chemins d’accès construits et à aménager des structures afin de maintenir un passage vers le fleuve. Le comité Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP) des Seigneuries a participé à l’élaboration de la phases II tandis que la phase III n’a pas encore eu lieu. Une partie des travaux reliés à la seconde phase a eu lieu à l’automne 2012 et l’autre partie, à l’automne 2013.
Une rencontre regroupant les principaux intervenants impliqués dans les travaux de restauration – l’unité MDDEFP Laval- Lanaudière, le Comité ZIP des Seigneuries, le CEGEP régional de Lanaudière à Joliette et son programme de technique Horticulture et environnement – a d’abord eu lieu. Cette rencontre a permis de déterminer les rôles et responsabilités des intervenants en plus de convenir d’un échéancier et d’un plan de travail succinct.
La zone des travaux de restauration prévus au cours de l’automne 2012 a été délimitée sur le terrain et par la suite, 10 finissants du cours Revégétalisation des berges et des milieux naturels (compris dans le programme de formation technique Horticulture et environnement) ont marqué la localisation des îlots de plantation pour qu’ils soient dégagés de la végétation présente (dominance : Phalaris roseau). Lorsque les travaux de plantation ont eu lieu, 16 espèces indigènes différentes ont été plantées. Au total, 3 arbres, 226 arbustes et 123 herbacées ont été mis en terre cette journée-là. La portion des rives qui ne faisait pas l’objet de plantations a été ensemencée à l’aide d’un mélange de graminées indigènes.
La zone es travaux de resturation de l’automne 2013 a été délimitée sur le terrain et par la suite, 11 finissants du cours Revégétalisation des berges et des milieux naturels ont marqué la localisation des îlots de plantation pour qu’ils soient dégagés de la végétation présente (dominance : Phalaris roseau). Lorsque les travaux de plantation ont eu lieu, 17 espèces indigènes différentes ont été plantées. Au total, 139 arbustes et 21 herbacées ont été mis en terre cette journée-là.
Le succès de ces campagnes de plantation est le fruit de la collaboration entre les principaux intervenants et la Fondation de la faune du Québec, qui a fourni un appui financier pour l’achat des arbustes et du matériel nécessaire aux plantations. En plus d’augmenter la qualité de l’habitat de reproduction et d’alevinage de la faune aquatique, cette plantation permettra de favoriser l’utilisation du marais par plusieurs espèces fauniques associées aux marais et aux prairies humides.
Une étude, produite sous forme d’essai par Mélissa Galipeau-Deland, alors étudiante à la maîtrise à l’Université de Sherbrooke, a été réalisée pour répondre à certaines préoccupations en plus de dégager les opportunités d’amélioration de l’habitat pour les espèces associées au marais émergés en phase avec le Saint-Laurent. Cette étude a pu être utilisée dans le but de valider les principes directeurs de restauration et de voir à intégrer l’ensemble des aspects liés au projet.
La gestion intégrée des barrages privés de la rivière Saint-Jean pour la restauration de la diversité biologique (2005)
La gestion intégrée des barrages privés de la rivière Saint-Jean pour la restauration de la diversité biologique
La rivière Saint-Jean, d’une longueur approximative de 22 kilomètres, d’une largeur moyenne de 4,5 mètres et d’une profondeur moyenne de 1,5 mètre est située dans les municipalités de Lanoraie et de Lavaltrie. Elle prend naissance à l’intérieur des Tourbières de Lanoraie et se dirige à contre-sens du fleuve Saint-Laurent jusqu’à Lavaltrie où elle vient se jeter dans le fleuve. Cette rivière représente un tributaire important pour l’alimentation, le déplacement et surtout la reproduction de plusieurs espèces de poissons. Notons par exemple le grand brochet, le doré jaune, la barbotte brune et la perchaude. Avec le ruisseau de Feu situé à Terrebonne, la rivière Saint-Jean constitue l’un des tributaires du secteur offrant des conditions idéales de fraie pour la perchaude.
Au cours des dernières années, la perchaude a connu dans le corridor fluvial une diminution importante de ses stocks. Plusieurs hypothèses ont été apportées afin d’expliquer ce phénomène : la surexploitation, l’augmentation de la population de cormorans, les bas niveaux d’eau et l’accessibilité aux sites de fraie. Au milieu des années 1970, le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a procédé à la construction de plusieurs petits barrages sur la rivière Saint-Jean. Ces barrages créent des réserves d’eau permettant aux agriculteurs d’irriguer leurs terres. On soupçonne que ces barrages aient par contre causé des torts aux populations ichthyennes utilisant le cours d’eau. Ces barrages forment entre autres une barrière physique au déplacement de ces dernières ainsi que l’accès à leur site de fraie. De plus, la mortalité massive d’œufs de perchaudes a été observée en aval du premier barrage actif causé par l’ajout de poutrelles au barrage qui provoque une baisse du niveau d’eau provoquant l’assèchement des masses d’œufs déposés dans la végétation.
Barrage sur la rivière Saint-Jean
Ponte de perchaude exondée
À l’époque où la pêche à la perchaude était ouverte toute l’année, le secteur de la rivière Saint-Jean était fort prisé par les pêcheurs sportifs durant la période de fraie, car il regorgeait de poissons et leur capture était facile. Par contre, depuis l’instauration de ces barrages, la population de perchaudes venant se reproduire dans la rivière n’a cessé de diminuer si bien que le secteur est délaissé par les pêcheurs (Direction de la protection de la faune de Lanaudière, comm. pers.).
Pêche récréative à la perchaude en bordure de la rivière Saint-Jean
Au cours des dernières années, la dernière portion de la rivière a connu une modification énorme de sa bande riveraine avec l’apparition d’un projet domiciliaire. Les rives ont été remblayées et artificialisées. On note plusieurs problèmes d’érosion en rive dus aux aménagements des riverains.
Il était donc primordial de remédier à la situation afin d’améliorer l’état de la rivière et ainsi permettre le rétablissement de la population de perchaudes du secteur et de toutes les espèces utilisant ce cours d’eau, en tenant compte, bien sûr, de l’ensemble des usages de la rivière.
Le Comité ZIP des Seigneuries, en collaboration à le Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs et le pêcheur commercial du secteur, monsieur Gérard Boucher, ont procédé en 2005 à une étude préliminaire portant sur le suivi de la montaison de la perchaude et la caractérisation des rives de la rivière Saint-Jean [1].
Lors de cette caractérisation, les poissons étaient capturés à leur entrée dans la rivière. Chaque spécimen capturé a été mesuré et le sexe ainsi que la maturité sexuelle ont été déterminés. Un inventaire des sites de ponte, un suivi des niveaux d’eau, un échantillonnage de la pêche sportive et une caractérisation des rives ont également été réalisés.
Mesure de la longueur d’une perchaude
[1] Côté, C. 2006. Suivi de la montaison de la perchaude (Perca flavescens) et caractérisation des rives de la rivière Saint-Jean, Lavaltrie, 2005. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Direction de l’aménagement de la faune de Lanaudière, 49 p. et annexes.
Chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi)
Guide des bonnes pratiques à l'intention des plaisanciers (2015)
Guide des bonnes pratiques à l’intention des plaisanciers
Unir nos efforts pour sauver la dernière population du chevalier cuivré
Grâce à un financement du Programme d’Intendance de l’Habitat (PIH) pour les espèces en péril d’Environnement Canada, le comité ZIP des Seigneuries, en collaboration avec le comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR), le Ministères des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) et le Parc de la Rivière-des-Milles-Îles, a réalisé le guide des bonnes pratiques à l’intention des plaisanciers.
Ce dépliant s’adresse à tous les types de plaisanciers (utilisateurs d’embarcations motorisées, kayakistes, canoteurs, baigneurs et pêcheurs) et vise à les sensibiliser à la fragilité des habitats du chevalier cuivré, soit les herbiers aquatiques et les frayères.
Il ne reste qu’une seule population au monde du chevalier cuivré et celle-ci se situe dans quelques cours d’eau du sud-ouest québécois. Autrefois plus abondant, les activités humaines ont grandement contribué au déclin de ce poisson dans les dernières décennies.
Par des mesures simples visant à diminuer le dérangement des individus et à éviter de détruire les plantes aquatiques constituant son lieu d’abri et de garde-manger, les plaisanciers peuvent contribuer aux efforts de rétablissement de cette espèce emblématique du Québec.
Le dépliant sera distribué au cours de l’été 2015 dans les quais publics et rampes de mise à l’eau du fleuve Saint-Laurent (entre Montréal et Sorel), ainsi que sur les rivières Richelieu et des Mille-Îles.
La version imprimable et pliable est disponible ici.
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/depliant-chevalier-final.pdf
La version à consulter en ligne est ici.
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/depliant-web.pdf
En collaboration avec:
Renaturalisation des rives et diminution des rejets agricoles des habitats du chevalier cuivré (2005-2010)
Renaturalisation des rives et diminution des rejets agricoles des habitats du chevalier cuivré
Deux segments du Plan d’intervention pour la survie du chevalier cuivré (2004-2008) du Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) ont été réalisés par le biais du Fond interministériel pour le rétablissement (FIR) des espèces en péril d’Environnement Canada et du programme SARCEP (Species at Risk – Coordination des espèces en péril) de Pêches et Océans Canada.
Désigné en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (1999), la population du Chevalier cuivré est confinée dans le Saint-Laurent, de Vaudreuil au Lac St-Pierre et dans de rares tributaires. Seulement deux frayères soutenant la population du Chevalier cuivré sont connues, soit deux petites parcelles d’eaux vives à St-Ours et à Chambly dans la rivière Richelieu. Hors de la période de reproduction, cette espèce fréquente les herbiers submergés pour s’alimenter de mollusques. Les secteurs de haute densité alimentaire seraient peu abondants dans le Richelieu et le corridor fluvial.
Dans la majorité de l’aire de répartition du Chevalier cuivré, les milieux riverains sont grandement artificialisés. En territoire agricole, la situation est préoccupante en raison de certaines pratiques inadéquates. L’étroitesse des bandes riveraines entraînent de grands rejets en sédiments et de contaminants vers les habitats du Chevalier cuivré situés en aval. Le portrait est tout aussi critique en bordure du Saint-Laurent et de ses tributaires où l’occupation du territoire empiète directement dans les habitats. Malgré une multitude de lois et règlements visant la protection des rives, la dégradation des milieux aquatiques et des plaines inondables se poursuit.
Artificialisation de la rive du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Lanoraie
Par le biais du programme FIR parrainé par Agriculture et Agroalimentaire Canada, le COVABAR a pu mettre en œuvre les différentes phases de son Plan d’intervention. La ZIP des Seigneuries est intervenue au niveau de la remise en état naturel des rives et de la diminution des rejets en provenance des activités agricoles. L’ampleur de la tâche nécessitait une intervention à la fois urgente et durable. Aussi, il importait d’identifier correctement les zones prioritaires d’intervention, d’organiser une stratégie et d’harmoniser les interventions des organismes non gouvernementaux (ONG) de même que des organismes fédéraux, provinciaux et municipaux.
Les activités réalisées pour atteindre les objectifs établis se situaient à quatre niveaux : diminuer la quantité de rejets agricoles, renaturaliser les rives, proposer une sensibilisation et une éducation aux clientèles cibles et acquérir des connaissances essentielle sur les habitats du chevalier cuivré. La première année de ce projet quinquennal, à laquelle a pris part la ZIP des Seigneuries, consistait en une phase de planification qui devait permettre non seulement d’élaborer des stratégies mais également de tester la méthodologie sur le terrain. Cette première phase se déroulait en cinq étapes: 1. Synthèse des informations disponibles, 2. Interventions pilotes auprès des riverains et des agriculteurs, 3. Développement d’un Plan de communication et d’éducation, 4. Planification stratégique et financière et 5. Organisation d’un atelier de travail. Un bilan du projet a été présenté à l’Équipe de rétablissement du Chevalier cuivré en 2010.
Érosion de l’île aux Boeufs
Pour plus d’information sur le projet, veuillez communiquer avec le COVABAR au 450-446-8030 ou visiter leur site internet.
Atlas des habitats du Chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) du Saint-Laurent et de ses tributaires (2006)
Atlas des habitats du Chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) du Saint-Laurent et de ses tributaires
L’habitat du chevalier cuivré subit diverses pressions reliées à l’altération du régime hydrologique, aux opérations de dragage, au remblayage, à la navigation de plaisance, aux pêches accidentelles et à d’autres usages et affectations du territoire.
La caractérisation et la délimitation de l’habitat des espèces animales et végétales sont requises pour entreprendre des actions concrètes de conservation et ainsi diminuer les menaces auxquelles ces espèces sont confrontées. Dans le cadre du plan de rétablissement du chevalier cuivré (voir le Programme de rétablissement du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) au Canada
et Plan de rétablissement du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) au Québec – 2012-2017),
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/plan-retablissement-chevalier-2012-2017.pdf
nous avons conçu l’Atlas des habitats du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) du Saint-Laurent et de ses tributaires.
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/Atlas-habitat-chevalier-cuivr%C3%A9.pdf
Les données recueillies durant l’année 2004, dans le cadre du projet de caractérisation de l’habitat du chevalier cuivré, nous ont permis de définir les caractéristiques de son habitat et d’en cartographier les limites et l’étendue. L’atlas des habitats du chevalier cuivré représente une synthèse cartographique et géoréférencée des connaissances accumulées sur l’espèce et son habitat. L’atlas lie les observations qui ont été faites par le passé aux données fraîchement acquises et les met en relation avec les facteurs qui exercent une pression sur cet habitat.
Île à Bayol
Cet atlas deviendra un outil essentiel à la prise de décision concernant cette espèce unique au Québec. Il permet aussi de formuler des recommandations sur la gestion des niveaux d’eau du Saint-Laurent, qui a été révisée par la Commission Mixte Internationale et d’identifier les habitats à protéger et les actions à entreprendre pour assurer leur conservation et, au besoin, leur restauration.
Suivi télémétrique du chevalier cuivré
Caractérisation de l’habitat du chevalier cuivré (2004)
Caractérisation de l’habitat du chevalier cuivré
Durant le dernier siècle, le Saint-Laurent a subi plusieurs importantes pressions anthropiques et maintenant, plusieurs espèces ont un statut précaire. Parmi celles-ci, le chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi), un poisson de la famille des catostomidés, est en voie de disparition. Afin d’étudier l’habitat essentiel des adultes, la répartition spatiale de ces derniers, leurs mouvements et leurs habitats saisonniers, 20 chevaliers cuivrés adultes ont été munis d’émetteur et suivis à l’aide de la télémétrie dans le Saint-Laurent et ses tributaires, d’avril à décembre 2004. Le repérage télémétrique des chevaliers cuivrés marqués a nécessité l’utilisation de plusieurs modes de suivi : camions, bateaux et avions.
Chevalier cuivré muni d’un émetteur externe.
La plupart des chevaliers marqués ont migré vers la rivière Richelieu de la mi-mai à la fin juin, où ils ont utilisés les deux sites de reproduction qu’on lui connaît, c’est-à-dire la frayère de Saint-Ours et celle des rapides du bassin de Chambly. Lors de la reproduction, grâce à la localisation précise que nous étions capable d’obtenir, nous avons été en mesure de filmer, à l’aide d’une caméra sous-marine, des spécimens sur la fraie. Un des spécimens munis d’un émetteur a même été observé sur la frayère de Chambly.
Équipe du suivi du chevalier cuivré
Cliquez pour voir le vidéo sur la fraie des chevaliers cuivrés (frayère de Chambly)
Suite à la période de reproduction, quelques individus sont restés dans la rivière Richelieu, alors que la majorité des autres individus marqués s’est dispersée sur un large territoire dans le Saint-Laurent fluvial. Ces individus ont couvert les secteurs entre le lac Saint-Louis et le lac Saint-Pierre tout en utilisant la rivière des Prairies et des Mille-Îles. Ces observations suggèrent une répartition similaire à celle décrite il y a 50 ans et corroborent l’hypothèse que les individus du Saint-Laurent et du Richelieu appartiennent à une seule et même population.
Les déplacements pré-fraie et post-fraie nous ont démontré la capacité natatoire de cette espèce. En effet, des déplacements de plus de 120 kilomètres ont été observés chez certains spécimens en seulement cinq jours.
Figure 27: Distribution des 20 chevaliers cuivrés munis d’émetteur.
Durant la période estivale, nous avons noté que la majorité des chevaliers cuivrés effectuent de faibles déplacement et utilisent des herbiers peu profonds caractérisés par une densité élevée de végétation aquatique et de mollusques. Une autre découverte importante faite durant cette étude est que le chevalier cuivré semble éviter les habitats adjacents aux rives artificialisées. On le retrouve donc dans les secteurs demeurés à l’état naturel. Le Saint-Laurent et le Richelieu sont très artificialisés par de multiples aménagements urbains composés de roches et de béton qui peuvent causer un problème majeur pour cette espèce.
Cette étude a aidé à définir l’habitat essentiel de l’espèce et a permis d’orienter les efforts de rétablissement de cette espèce (voir le Programme de rétablissement du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) au Canada
et Plan de rétablissement du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) au Québec – 2012-2017)
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/plan-retablissement-chevalier-2012-2017.pdf
et d’améliorer la protection légale de l’habitat essentiel à la survie de l’espèce.
(Voir : Atlas des habitats du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) du Saint-Laurent et de ses tributaires)
Restauration des habitats naturels de la zone industrielle de Contrecœur
Analyse de la qualité de l’eau et des sédiments dans le secteur des îles de Contrecœur (2002)
Analyse de la qualité de l’eau et des sédiments dans le secteur des îles de Contrecoeur
La perte d’usages occasionnée, au fil des années, par les activités industrielles a mené à une détérioration des relations entre la communauté industrielle et celle des citoyens. La ZIP des Seigneuries avait donc fait de la restauration des habitats naturels de la zone industrielle de Contrecœur un enjeu majeur dans son Plan d’action et de réhabilitation écologique (PARE). Deux campagnes d’échantillonnage ont eu lieu à l’été 2002 pour caractériser la qualité de l’eau et des sédiments dans le secteur des îles de Contrecœur. Ces campagnes ont été réalisées par Procean Environnement Inc. Lors de la première campagne, cinq échantillons d’eau et cinq échantillons de sédiments, répartis le long de la rive et à l’intérieur des chenaux des îles de Contrecœur,
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/secteur-d’%C3%A9tude.pdf
ont été recueillis tandis que pour la deuxième campagne, cinq échantillons d’eau et un seul échantillon de sédiments ont été recueillis. Cette deuxième campagne devait servir de confirmation en cas de dépassement lors de la première campagne.
Malheureusement, les données recueillies par le Comité ZIP des Seigneuries, de même que celles retrouvées dans le bilan régional Varennes-Contrecœur produit par le Centre Saint-Laurent, ne permettent pas de parvenir à un jugement éclairé quant à la toxicité des sédiments et à la qualité de l’eau aux abords de la zone mentionnée. Il en est de même concernant l’impact possible sur la santé humaine et sur celle de la faune et de la flore aquatique. De plus, nous ne pouvons encore prédire l’impact d’une décontamination ou d’un nettoyage du secteur sur la faune par la remise en circulation de sédiments potentiellement toxiques et la modification de l’habitat engendrées par les travaux.
Amélioration des pratiques agricoles
Analyse de la qualité de l’eau et des sédiments dans le secteur des îles de Contrecœur (2002)
Plan directeur de l’eau (PDE) du bassin versant de la rivière L’Assomption (appui technique et professionnel)
La Corporation de l’Aménagement de la Rivière l’Assomption (CARA) est reconnue en tant qu’organisation de bassin versant responsable de celui de la rivière L’Assomption. Dans le but de favoriser la mise en place d’une saine gestion intégrée de l’eau par bassin versant pour la rivière L’Assomption, la CARA, de concert avec plusieurs intervenants du milieu concernée par la ressource « Eau », a tenu des consultations publiques afin d’identifier les enjeux prioritaires à intégrer à son futur Plan directeur de l’eau. La ZIP des Seigneuries a fourni un appui technique et professionnel à cette fin. La CARA a par la suite complété le Plan directeur de l’eau (PDE) du bassin versant de la rivière L’Assomption en mars 2006. Les enjeux et orientations inclus au PDE de la CARA sont : 1) la qualité de l’eau et la santé humaine, 2) la protection, la conservation et la restauration des écosystèmes aquatiques et riverains et 3) la mise en valeur du potentiel récréotouristique lié à l’eau.
Projets en cours
Le comité ZIP des Seigneuries travaille présentement à la réalisation de plusieurs projets. Pour obtenir plus d’information sur ces projets, cliquez sur le nom du projet qui vous intéresse.
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Assainissement des eaux usées de la ville de Montréal
Comité permanent de suivi des eaux usées de Montréal
Comité permanent de suivi des eaux usées de Montréal
Mis sur pied en 1997, le Comité permanent des eaux usées de Montréal
a pour objectifs d’assurer la réduction de la charge polluante acheminée à la station d’épuration Jean-R. Marcotte (anciennement la station d’épuration de la Ville de Montréal) et donc acheminée au fleuve Saint-Laurent en plus d’assurer un suivi des programmes d’amélioration continue de la performance de la station.
Le comité compte un maximum de 15 membres provenant de divers secteurs (gouvernemental, de la communauté métropolitaine de Montréal (CMM), environnemental, communautaire et des Comités ZIP). Ces membres se rencontrent de 4 à 6 fois par année, pour faire le point sur les différentes actions entreprises. Depuis sa création, le comité a entrepris plusieurs actions telles que l’élaboration d’un dépliant relatif au problème de surverses, la sensibilisation des administrateurs des villes au problème de surverses, des tournées d’information, un atlas des eaux usées, etc. La Zip des Seigneuries, quant à elle, participe au Comité permanent des eaux usées de Montréal en tant que membre observateur depuis 2009.
Établissement d’un corridor récréotouristique lié au fleuve
Projet de navette fluviale entre les villes de Contrecoeur et de Lavaltrie
Projet de navette fluviale entre les villes de Contrecoeur et de Lavaltrie
Le projet consiste à offrir un service de navette fluviale animée entre les municipalités de Contrecœur et de Lavaltrie durant les périodes estivales. Ce projet est authentique sur le plan touristique. Il est non seulement un produit de service, mais en plus, il est un produit d’appel par l’expérience et l’interprétation qu’offre la Réserve nationale de faune (RNF) des Îles de Contrecœur ainsi que par la populaire légende de la chasse-galerie d’Honoré-Beaugrand.
Ce service serait offert à toutes les fins de semaine de l’été (dès le vendredi soir jusqu’au dimanche après-midi) afin d’augmenter l’achalandage aux noyaux urbains des deux municipalités en plus d’accroître les spectateurs aux nombreux spectacles gratuits.
En août 2012, une croisière animée par la ZIP des Seigneuries a été organisée afin de faire découvrir la Réserve nationale de faune (RNF) des Îles de Contrecœur. Un projet pilote de croisières animées et de navette fluviale a eu lieu du 9 au 11 août 2013. Le succès de ce projet pilote a été analysé et des recommandations ont été faites auprès des municipalités de Lavaltrie et de Contrecoeur pour un projet à plus long terme.
Les objectifs du projet de navette fluviale sont inspirés du modèle de gestion intégrée en développement durable et se divisent en trois aspects. Le projet vise à 1) rétablir le lien social et culturel entre les communautés de Contrecœur et de Lavaltrie, 2) offrir un produit récréotouristique authentique, favorisant la complémentarité de services offerts par les deux communautés riveraines et 3) interpréter la biodiversité de la Réserve nationale de faune de l’archipel des îles de Contrecœur et le fleuve Saint-Laurent.
Le service a été de nouveau offert à l’été 2014, les fins de semaines du 16-17 août et du 23-24 août.
Partenaires
Intégration et vulgarisation des connaissances scientifiques sur le Saint-Laurent
Sensibilisation à la carpe asiatique
Sensibilisation à la carpe asiatique
À l’automne 2017, nous avons rencontré 6 classes de secondaire 1 du Collège Saint-Paul de Varennes pour leur faire connaitre les carpes asiatiques.
Sous forme d’atelier, les élèves ont du confectionner une affiche de sensibilisation destinée aux pêcheurs. Pour les aider, des biologistes du comité ZIP leur ont fait une courte présentation et leur ont remis un guide répondant aux principales interrogations sur ce poisson. Les élèves ont pu poser toutes les questions et sont repartis avec un dépliant de sensibilisation et un autocollant portant sur la carpe asiatique.
Guide de sensibilisation
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/171025_GuideFinal_WEB.pdf
http://zipseigneuries.com/wp-content/uploads/2018/05/W02-01-1705_Depliant-carpe.pdf
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Partenaires
Qu'est ce qu'une carpe asiatique ?
Sensibilisation à la carpe asiatique
À l’automne 2017, nous avons rencontré 6 classes de secondaire 1 du Collège Saint-Paul de Varennes pour leur faire connaitre les carpes asiatiques.
Sous forme d’atelier, les élèves ont du confectionner une affiche de sensibilisation destinée aux pêcheurs. Pour les aider, des biologistes du comité ZIP leur ont fait une courte présentation et leur ont remis un guide répondant aux principales interrogations sur ce poisson. Les élèves ont pu poser toutes les questions et sont repartis avec un dépliant de sensibilisation et un autocollant portant sur la carpe asiatique.
Guide de sensibilisation
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Peut-on les pêcher facilement ?
Sensibilisation à la carpe asiatique
À l’automne 2017, nous avons rencontré 6 classes de secondaire 1 du Collège Saint-Paul de Varennes pour leur faire connaitre les carpes asiatiques.
Sous forme d’atelier, les élèves ont du confectionner une affiche de sensibilisation destinée aux pêcheurs. Pour les aider, des biologistes du comité ZIP leur ont fait une courte présentation et leur ont remis un guide répondant aux principales interrogations sur ce poisson. Les élèves ont pu poser toutes les questions et sont repartis avec un dépliant de sensibilisation et un autocollant portant sur la carpe asiatique.
Guide de sensibilisation
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Par quels vecteurs/moyens la carpe asiatique peut-elle être introduite ?
Par quels vecteurs/moyens la carpe asiatique peut-elle être introduite ?
La carpe asiatique peut être introduite de plusieurs façons :
- Naturellement
Grâce aux connexions naturelles et artificielles entre les différentes rivières et les cours d’eau. Les carpes asiatiques ont pu nager dans des canaux qui ont été creusés dans la région de Chicago, le seul lien maritime entre le fleuve Mississippi et les Grands Lacs. Ce lien est actuellement protégé par une barrière électrique. Les carpes asiatiques ont aussi pu profiter de grandes inondations qui créent des passages entre les milieux humides.
- Utilisation de poissons-appâts vivants
Lorsqu’elles sont jeunes, les carpes asiatiques sont souvent confondues avec d’autres poissons utilisés pour la pêche aux poissons-appâts.
- Commerce de spécimens vivant
Les poissons vivants achetés peuvent être relâchés dans nos eaux pour plusieurs raisons. Par exemple, des acheteurs peuvent ne plus vouloir de l’animal lorsqu’il devient trop gros ou que ça fait trop longtemps qu’ils l’ont. Ils vont donc l’amener dans un cours d’eau, permettant son introduction dans le milieu.
- Transport maritime
Les bateaux commerciaux régulent leur profondeur dans l’eau en remplissant leur cale avec de l’eau. Cette dernière, puisée au départ du navire, est vidée à destination lors du chargement de la cargaison. Cependant, les plantes, les œufs, les mollusques ou les animaux du milieu de départ se trouvant dans cette eau se retrouvent relâchés dans le nouveau milieu et peuvent le coloniser. Une nouvelle réglementation dans le transport maritime a été mise en place afin de limiter cette porte d’entrée. Les bateaux internationaux arrivant à des ports canadiens ont l’obligation d’avoir dans leurs cales seulement de l’eau salée. Les organismes présents, même s’ils sont relâchés, ne pourront pas survivre dans les eaux douces. Ce moyen est incertain pour la carpe asiatique.
Que faire si l'on aperçoit un poisson que l'on pense être une carpe asiatique ?
Que faire si l’on aperçoit un poisson que l’on pense être une carpe asiatique ?
- Identifier l’espèce avec l’aide des livres d’identification, du dépliant d’identification du MFFP et de ce guide pratique.
- Prendre des photographies du poisson et de ses caractéristiques. Il est important d’avoir différents points de vue et d’utiliser des repères visuels (pièces de monnaie, porte-clés…) pour la taille des nageoires, des barbillons, des écailles et de la bouche.
- Noter la date, l’heure et le lieu (les coordonnées GPS si possible). Pour aider aux recherches, il est utile de faire une description du lieu, de donner le contexte de l’observation et l’état du poisson (vivant, mort ou moribond).
- Signaler les observations au MFFP au 1-877-346-6763 ou sur carpesasiatiques.gouv.qc.ca
Quelle est l'origine des carpes asiatiques ?
Quelle est l’origine des carpes asiatiques ?
Les carpes asiatiques viennent des grands fleuves d’Asie et de Russie : elles se répartissent du nord du Vietnam au sud de la Sibérie. Elles sont capables de survivre dans une grande variété de climats et sont très tolérantes aux changements de température de l’eau. Elles ne sont pas dérangées par les températures froides ni par la présence de glace.
Comment les carpes ont-elles été introduites en Amérique du Nord ? Sont-elles arrivées au Québec ?
Comment les carpes ont-elles été introduites en Amérique du Nord ? Sont-elles arrivées au Québec ?
Les carpes asiatiques ont d’abord été introduites aux États-Unis par des pisciculteurs (éleveurs de poisson) dans les années 1960-1970. Le but de cette introduction était de contrôler et de diminuer les algues, les escargots et les parasites dans les bassins d’élevage comme cela se fait en Asie (pays d’origine des carpes asiatiques). Cependant, en 1993, les carpes asiatiques se sont échappées des bassins d’élevage lors de fortes inondations et ont nagé librement dans le fleuve Mississippi et dans les canaux créer par les hommes.
Aujourd’hui, la carpe argentée et la carpe à grosse tête ne sont qu’à seulement quelques kilomètres des Grands Lacs, région déjà colonisée par la carpe de roseau.
Au Québec, le MFFP (Ministère de la Faune, de la Flore et des Parcs) a confirmé officiellement, à l’aide d’échantillon d’ADN, la présence de la carpe de roseau dans le fleuve Saint-Laurent et dans quelques un de ses tributaires, la rivière Richelieu et la rivière Saint-François, en 2017. Un spécimen record de carpe de roseau, une femelle de 1,26m et de 29 kilos, a été pêché en mai 2016 à Contrecœur par un pêcheur commercial.
Le pêcheur Pierre Thériault et sa prise du 27 mai 2016
(photo : http://ici.radio-canada.ca)
Les carpes asiatiques sont-elles un danger pour le fleuve Saint-Laurent et les rivières du Québec ?
Les carpes asiatiques sont-elles un danger pour le fleuve Saint-Laurent et les rivières du Québec ?
Les carpes asiatiques ont de nombreuses conséquences et sont à l’origine de nombreux dommages.
Dommages économiques : la présence de la carpe asiatique est responsable de l’effondrement de l’offre de pêche. L’établissement des carpes asiatiques dans la région des Grands Lacs causerait des pertes de plusieurs milliards de dollars en retombées (pêche sportive, de subsistance et commerciales, navigation de plaisance, tourisme et problèmes sanitaires). La carpe argentée et la carpe à grosse tête peuvent aussi endommager les engins et les filets de pêche en raison de leur taille importante, de la densité des bancs de poissons et de leur mouvement rigoureux.
Dommages écologiques : par son régime herbivore, les carpes asiatiques peuvent fortement endommager l’habitat du poisson, perturber le fonctionnement des écosystèmes aquatiques et nuire à la qualité de l’eau. Elles causent des dommages importants aux herbiers aquatiques, milieux dont dépendent de nombreux poissons indigènes pour l’alimentation et la reproduction, et rendent l’eau plus opaque en farfouillant le fond à la recherche de nourriture. Par leur croissance rapide, les carpes asiatiques deviennent rapidement hors de danger face aux prédateurs. À certains endroits, les carpes asiatiques représentent 90 % de la biomasse animale. La carpe de roseau peut consommer chaque jour jusqu’à 40 % de son poids. Les carpes asiatiques ne possèdent aucun prédateur naturel une fois adulte.
Dommages sociétaux : des risques de blessures graves sont associés à la carpe argentée, qui peut atteindre 40 kg et sauter jusqu’à 3 m hors de l’eau lorsqu’elle est excitée par un bruit comme un moteur d’embarcation. La présence des carpes asiatiques affecte négativement les activités récréotouristiques et de villégiature.
L’historique de colonisation démontre que l’implantation de la carpe de roseau facilite l’implantation des trois autres espèces de carpes.
Que faire afin d'éviter la propagation des carpes asiatiques ?
Que faire afin d’éviter la propagation des carpes asiatiques ?
Il est important d’apprendre à reconnaître les carpes asiatiques afin de ne pas les confondre avec les autres espèces de poissons et de prendre conscience que certaines activités humaines peuvent augmenter les risques d’introduction et de propagation des carpes.
Il est préférable de ne jamais acheter, ensemencer ou garder en captivité des carpes asiatiques vivantes, même dans un bassin. Au Québec, avoir une carpe asiatique vivante en sa possession ou l’utiliser comme appât est illégal.
Aussi, on peut limiter la propagation des carpes asiatiques en signalant ce que l’on sait sur l’importation, le relâchement, la distribution ou la vente illégale de carpes asiatiques vivantes à SOS Braconnage au 1-800-463-2191 ou au centralesos@mff.gouv.qc.ca.
Enfin, lors des activités de pêche et de loisir, il est important d’appliquer avec soin les méthodes de prévention et de contrôle afin de prévenir l’envahissement des espèces aquatiques envahissantes : inspection visuelle, vidage de l’eau, nettoyage et séchage.
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